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Quatrième jour, 25 mai (suite) :
Ils parvinrent tant bien que mal en vue de la Laguna Verde qui, elle, portait bien son nom. Elle était d'un vert émeraude que seule venait troubler l'écume des vagues. Nos touristes prirent quelques photos alors que le chauffeur s'en donnait à coeur joie sous le capot, sous le regard attentif du cuisinier. Le groupe étant arrivé à l'extrémité sud de la Bolivie, l'Irlandaise quitta la compagnie dans ce lieu perdu au milieu de nulle part pour poursuivre sa route vers le Chili. Un autobus paraissaît effectivement partir de l'endroit dans les minutes suivantes. Ils firent donc leurs adieux et repartirent vers le nord, amorçant ainsi le voyage de retour en direction d'Uyuni. C'est vers midi et demie qu'ils arrivèrent une fois de plus en vue de la Laguna Colorada. Or, cette fois, comme ils arrivaient de l'autre côté, elle leur apparût dans toute sa splendeur. De cette distance, elle était littéralement rouge-orangée. Ils dînèrent dans une enclave rocheuse surplombant la lagune, alors que, une fois de plus, le chauffeur tentait par tous les moyens de réparer sa «chiotte roulante». Le groupe repartit ensuite et s'arrêta quelques instants sur les berges de la lagune avant de se remettre en route en direction d'Alota, où ils devaient passer la troisième et dernière nuit du voyage. Cette partie du voyage fut longue et pénible et nos aventuriers, debout depuis 5 heures du matin, dodelinaient de la tête dans tous les sens. Ils ne s'arrêtèrent qu'une vingtaine de minutes dans la Valle de Rocas pour y admirer d'impressionnantes formations rocheuses et arrivèrent une demi-heure plus tard à Alota; il était presque 18 heures. Ce soir là, ils eurent droit à une douche, pour laquelle ils durent payer 5 bolivianos et qui était pour le moins bouillante. Il ne s'agissait en fait que d'un mince filet d'eau qui était tout autant apprécié après ces trois jours passés à voyager dans ces contrées froides et hostiles.
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