Jour premier, 22 mai (suite) : L'escale à Uyuni
Arrivés à Uyuni, nos deux compères scrutèrent les larges rues poussièreuses à la recherche d'Amalia, propriétaire de Brisa Tours, compagnie avec laquelle ils avaient tout arrangé depuis Sucre, et qui devait venir les chercher directement à l'arrêt d'autobus. Presqu'aucunement surpris de son absence, ils se dirigèrent, guidés par leur fidèle guide de voyage Lonely Planet, vers le bureau de Brisa Tours, à cinq minutes de marche de là, qu'évidemment, ils trouvèrent fermé. Ils se rendirent donc au bureau d'Olivos Tours, agence de voyage appartenant à l'époux d'Amalia et travaillant de concert avec Brisa. Jose, le propriétaire, les accueillit cordialement et leur apprit qu'Amalia était bien partie les chercher au terminal, mais trop tard puisque l'autobus avait eu beaucoup d'avance. Pas étonnant avec un chaffeur aussi suicidaire! Jose leur confirma que leur «tour» de quatre jours partant le lendemain aurait bien lieu, ils avaient réussi à dénicher deux Suisses qui se joindraient au groupe, portant ainsi à quatre le nombre d'intrépides aventuriers. Ils passèrent la nuit dans une chambre d'hôtel non chauffée, avec des températures s'abaissant jusqu'à quelques degrés sous zéro. Il est important de mentionner que le chauffage est quasi-inexistant à Uyuni (ainsi que dans le reste du pays...), certains restaurants ont bien des engins démoniaques de chauffage au gaz, mais ceux ci ne font, au lieu de vraiment réchauffer l'endroit, que donner l'illusion qu'on fait quelque chose pour combattre le froid. De toute façon, à quoi bon chauffer un édifice sans isolation dont on laisse la porte grande ouverte...
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