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En août dernier, un canadien atteint de sclérose
en plaques a été arrêté et emprisonné
pour avoir consommé de la marijuana et en avoir vendu
à d’autres malades. Les autorités ne voulaient
pas le remettre en liberté, car il projetait de continuer
ses activités.
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L’usage thérapeutique de la marijuana est un sujet
controversé. Sidéens et cancéreux réclament
le droit de fumer légalement cette drogue depuis longtemps.
L’an dernier, le ministre fédéral de la Santé,
Allan Rock, a accordé à vingt graves malades une
exemption ministérielle. Elle leur donne le droit de consommer
cette drogue, pourvue que celle-ci provienne du fournisseur fédéral.
Mais il y a un "hic", c’est que ce fournisseur
n’a pas encore été trouvé. Cela pousse
les "exemptés" à se procurer la substance
illégalement. |
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Le premier mars, Santé Canada a dévoilé
le prix de la future marijuana d’État. Il sera de
douze dollars le joint. Les malades invités à la
rencontre d’information étaient étonnés
du prix élevé fixé par l’organisme.
En effet, sur la rue, un gramme de marijuana coûte habituellement
dix dollars, ce qui donne environ trois joints. Caroline Bergeron,
du Club Compassion de Montréal, croit que les joints trop
coûteux provenant du gouvernement obligeront les malades
trop pauvres à se tourner vers le marché noir.
Malgré les difficultés, il y a des bonnes nouvelles
pour les malades en quête de soulagement. Des essais cliniques
commenceront cette année au Canada et se poursuivront
pendant quatre ou cinq ans. Ces essais, qui porteront sur les
effets de la marijuana, pourront ouvrir la voie à un usage
plus répandu de cette drogue. |
