Gazelle
Par définition ce mot est une petite antilope
vivant en Afrique et en Asie. Cependant, ce mot peut désigner
autre chose si vous vous trouvez dans les pays arabes. Ne vous
surprenez
pas si en vous promenant dans les rues de Tunis ou de Casablanca,
on vous arrête en vous interpellant de la sorte. Mais plus
encore, cet animal d'Afrique prête aussi son nom à
un des rallyes les plus enlevants. |
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Le Rallye Aïcha des gazelles attire, chaque année
depuis bientôt dix ans, des femmes de partout
dans le monde. Eh oui! Car mesdames, cette course qui se déroule
dans le Sahara marocain, nous est strictement réservée!
En fait, c'est depuis 1990 que le Maroc se porte hôtesse
de cette compétition au féminin. Le Québec
est très bien représenté. En fait, plusieurs
équipes québécoises se mesurent aux autres
femmes de différentes nationalités. Le principe
de cette course est fort simple
comme tout bon rallye,
le but est de trouver les points de repères, en moins
de kilomètres et le plus rapidement possible. Le rallye
est d'une durée de dix jours et les participantes, qui
sont par paires, se déplacent en véhicules tout
terrain. L'équipement de survie est vital dans cette aventure.
Ils seront équipés de radiobalises, de fusées
de détresse et d'instruments de tous genres en cas de
besoin. Le casque protecteur et les lunettes de ski sont obligatoires
car les tempêtes de sable peuvent être néfastes
pour les yeux. De plus, pour subvenir aux besoins nutritionnels
des concurrentes, l'organisation apporte avec elle huit tonnes
de nourriture et des milliers de litres d'eau.
Évidemment, l'organisation donne du fil à retordre
aux femmes qui se lancent dans ce défi. Tout ce qu'on
leur donne comme informations, ce sont des cartes pratiquement
vierges. Alors, pas besoin de vous dire que les femmes doivent
être des utilisatrices chevronnées dans l'art de
savoir se repérer à l'aide d'une boussole
Les véhicules pris dans le sable, des crevaisons ou
la chaleur intense ne sont rien à comparer au travail
que les aventurières ont à accomplir avant de s'envoler
pour cette grande aventure. Leur défi le plus grand est
d'amasser la modique somme de 33 000 $. Il coûte 16 000
$ pour s'inscrire et le reste sert à défrayer les
coûts de l'équipement et des vêtements. Elles
doivent ramasser ce montant à l'aide de commanditaires,
ce qui veut dire qu'elles doivent monter un dossier de presse,
un site Internet et faire de la sollicitation. Que de travail!
Je connais une équipe québécoise qui
s'apprête à relever ce défi. Personnellement,
je crois énormément en ce projet et je pense que
réaliser un projet de grande envergure comme celui-là,
nous apprend à vaincre la peur de l'inconnu et encore
une fois
repousser ses limites. Et vous? Où sont
les vôtres? |