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La techno-parade de Paris

Maxime Fraikin, 16 ans
Collège Saint-Barthélemy
Liège, Belgique


Dix ans! Il aura fallu une décennie pour que la France des Français moyens parvienne à s'extraire de ses préjugés moyenâgeux sur la musique électronique contemporaine. D'abord ridiculement associée avec l'extrême droite , la techno a ensuite été exclusivement assimilée à la consommation de drogues dures. Les parisiens timorés s'attendaient donc à voir déferler des hordes d'excentriques drogués jusqu'aux yeux, et la rumeur affirmait que 50.000 cachets d'ecstasy
seraient écoulés à chaque coin de rue.

Cette parade aura eu au moins le mérite de dédramatiser (presque à outrance) cette vision « psych-idyllique » aux yeux de la population et de la police : tout au long de cette sympathique ballade relativement calme aux chars sous-wattés, les merguez-frites remplacèrent les pilules d'amour, la bière et le pastis les drogues hallucinogènes, et les épiciers « speedés » par leur chiffre d'affaire, éjectèrent les dealers.

Comme le dit si plaisamment Patrick Timsit « la drogue est un véritable problème : on n'en trouve plus! ». Ce défilé d'environ 120.000 personnes, dont l'excentricité et la transe peuvent sans conteste se comparer aux fêtes de Wallonie, s'acheva en « rave-aux-lampions », Place des Nations, avec, entres autres, Carl Cox et Laurent Garnier. Après cet événement bon enfant, les autorités françaises entreront enfin sans peur et sans reproche dans l'ère techno. Le début de la fin de l'âge d'or du spirit des « free parties »! Voici le temps de la « techno-démago ».

 

Sur le WEB :

Samedi 19 septembre, Paris (Le site de la technoparade avec photos)

Les rendez-vous électroniques (Rêve) (Technoparade : programme des festivités)

Trois articles du quotidien Libération sur la technoparade


Note: Cet article est repris du journal CyberNews,
grâce à l'aimable concours de ses rédacteurs.


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