Le Grand train de la francophonie à Winnipeg
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275 allô/275 ados réalisé à partir de Winnipeg


émission du 23 août

Les jeunes se sont exprimés sur deux principaux sujets: leurs rêves et la grande famille. Le rêve de Nathalie est de faire de la scène et jouer au Santagnio Concert est une de ses grandes aspirations. Sophie, elle aussi, souhaite être actrice. « Je m'intéresse beaucoup aux comédies musicales et au théâtre, » dit-elle. « Je voudrais faire des spectacle en anglais ou en français. » Un jeune appelant de Granby (Québec) a mentionné vouloir être joueur de hockey ou jouer de la batterie.

 

Le sujet de la famille a mis en lumière la présence de familles nombreuses à Winnipeg (comprenant quatre enfants et plus.) Le sujet a dévié sur la religion, où les enfants ont partagé leurs croyances. Michelle Smith, mère francophone rencontrée après l'émission, dit: « On parle français mais les villages près de la ville (Winnipeg) se font assimiler. » Ses enfants parlent un français correct et elle mentionne que ce n'est pas le cas de la majorité des jeunes, surtout ceux issus de mariages exogames (ce qui n'est pas son cas). « Ça prend un grand effort pour maintenir la langue française vivante. » Une autre mère francophone mentionne : « C'est une bonne chose que les jeunes francophones et francophiles rencontrent les anglais parce que ça les aident à bâtir leur identité. Cela contribue à leur fierté. »

émission du lundi 23 août enregistrée pour le 24 août

La grande majorité des jeunes présents à cette émission provenaient de Saint-Boniface, une des plus grandes communautés francophones hors-Québec.

Au début de l'enregistrement, ils nous ont fait connaître deux de leurs écoles : Taché et Saint-Joachim. C'est par la suite que la question du jour a été lancée : « Quel métier voudriez-vous faire ou ne pas faire? » Un des jeunes, Gabriel, a dit qu'il ne voudrait pas devenir docteur. Par contre, il rêve de devenir un professionnel du sport, notamment de baseball. Un autre, Stéphane, a dit vouloir lui aussi devenir un athlète professionnel. Son choix serait plutôt le hockey. Pour lui, le métier qu'il évitera est celui de policier parce que « c'est trop dangereux ».

Julie-Anne et Sophia sont deux musiciennes de talent qui ont partagé leur passion avec leurs camarades en s'exerçant sur leurs intruments respectifs, le violoncelle et la clarinette. La première aime jouer le violoncelle, instrument qui « résonne longtemps ». Aux yeux de Sophia, la clarinette est l'instrument le plus difficile à assembler, à cause à ses sept pièces.

Les jeunes ont aussi participé à un jeu questionnaire qui portait sur le Manitoba et ses caractéristiques. Par exemple, on a demandé ce que voulait dire les composantes du drapeau manitobain. La question du jour a ensuite été posée. L'animatrice, Dominique, a demandé quels étaient les jeunes qui voulaient exercer le même métier que leurs parents. Là-dessus, le groupe était très partagé. Un des jeunes a dit qu'il voulait devenir comptable comme ses parents parce qu'il aime les chiffres. Les participants de Saint-Boniface étaient, de loin, ceux qui s'exprimaient le mieux parmi tous les francophones canadiens jusqu'à présent.

émission du mardi 24 août enregistrée pour le 25 août

Afin de bien amorcer l'émission avec les jeunes de Saint-Boniface, Dominique a demandé à ces derniers ce qu'ils font lorsqu'ils viennent à Winnipeg. Michel nous a dit qu'il aimait aller à la plage puisque « c'est une des plus belles au monde ». Zachary a ajouté qu'il « aime vivre sur les plaines » car c'est « un endroit unique au monde ». Patrick aussi aime bien aller au Lac Winnipeg, à la plage Albert, juste au nord de la ville du même nom.

Cette introduction cadrait bien avec la question du jour : « Parlez-nous de votre famille. » Une question simple amène souvent des réponses intéressantes. C'est justement le cas de Gabrielle qui nous apprend que son père « se fâche très facilement » et qu'il la menace « de toute sorte de choses ». Par contre, sa mère est une personne très calme qui a tendance « à être surexcitée » lorsqu'elle organise des fêtes.

Il y a eu ensuite trois jeunes qui se sont fait remarquer par la pertinence et la particularité de leurs propos. Gabriel a raconté avec une précision saisissante les différentes opérations qu'il a subies à son oeil gauche. Il est affecté par un glaucome congénital qui l'oblige à s'étendre sur la table d'opération de manière récurrente malgré le fait qu'il a « extrêmement peur des piqûres ». Il possède également une collection impressionnante de coléoptères qu'il a lui-même identifiés à l'aide de nombreux livres qu'il dévore. Il doit composer à la fois avec le fait que ses compagnons de classes le traitent de nerd et la répulsion naturelle que certaines personnes ont vis-à-vis des insectes. Vanessa dit par ailleurs qu'elle n'aime pas Winnipeg parce que tout se passe en anglais. Elle a grandi à Rouyn-Noranda, en Belgique et en Allemagne mais c'est la première fois qu'elle doit faire face à un milieu anglophone. Une autre jeune, Dominique, a raconté l'expérience traumatisante qu'elle a vécue lorsque son appendice a explosé. Elle en a toutefois retenu un souvenir positif du fait qu'un joueur de hockey connu était venu lui rendre visite durant le temps des fêtes. Ainsi, les sujets sur la vie à Winnipeg et les opérations chirurgicales se sont avérés très propices à l'expression, de la part de jeunes, de leurs impressions et de leur sens critique.



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