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Sept jeunes journalistes (une Outaouaise, un Roumain, un Acadien,
trois Québécois et une Malienne) traversent tout
le Canada à la découverte des communautés
francophones qui peuplent notre pays. Nos sept reporters en herbe
s'arrêteront à Vancouver, Edmonton, Regina, Winnipeg,
Ottawa, Toronto, Montréal, Québec, Halifax et Moncton. |
Des reportages écrits et radiophoniques vont être
réalisés pour que vous puissez, avec eux, vivre
les moments forts de leur traversée, qui durera un peu
plus de deux semaines. En votre compagnie, chers internautes,
le périple devrait être une réussite. Puisque
vous allez partager avec eux, de façon virtuelle, les
mille et une péripéties de leur voyage, une petite
présentation s'impose
Mossokouma Konate : Mossokouma nous vient du
Mali. Elle est animatrice pour la radio. Chez elle, c'est une
vedette. Ses émissions sont énormément écoutées,
à un point tel que les gens la reconnaissent dans la rue!
Moussokouma se dit extrêmement gênée. Ne l'écoutez
pas! Elle est la meilleure compteuse de blagues que Dieu ait
créée. La traversée du Canada à bord
du Grand train de la Francophonie est une occasion pour elle
de visiter le pays aux feuilles d'érable, mais surtout
de partager avec ses concitoyens maliens des expériences
de vie sur le fait français à l'étranger.
Et qui sait? Peut-être sortira-t-elle de cette expérience
avec d'autres à blagues à raconter
Marc-André Roy : « Après
deux ans d'études en médias (radiophonie), voilà
une expérience qui me met à l'oeuvre et à
l'aventure , raconte ce jeune résidant du Nouveau-Brunswick.
J'ai passé une excellente semaine à Moncton - où
j'habite depuis un an - dans le cadre de Radio-Jeunesse. »
Au cours de son passage au pays des Acadiens, Marc-André
a rencontré 70 jeunes de partout dans le monde, qui ont
tous le français en commun. Si on en croit ses propos,
ce fut une expérience enrichissante d'où il a tiré
quelque chose d'intéressant.
« Maintenant, poursuit-il, je vais découvrir
le Canada à bord du Grand train de la Francophonie. Le
tout est éphémère, mais dans nos mémoires
les souvenirs seront éternels. »
Petrus Costache : Petrus vient de la Roumanie,
un pays membre de la Francophonie. Il travaille dans une station
de radio qui s'appelle Voces Campi. Il est réalisateur
des programmes sociaux et politiques. Il est également
responsible des programmes pour enfants. « Je suis aussi
animateur », tient-il à préciser. «
Je suis venu ici pour réaliser des reportages, promouvoir
la Francophonie et découvrir le Canada. C'est une expérience
unique de voyager dans le Grand train de la Francophonie »,
déclare-t-il.
Petrus est du genre silencieux qui préfère observer
plutôt que parler. Mais notre gentil taciturne n'a pas
la langue dans sa poche lorsqu'il s'agit de sa chère patrie,
la Roumanie. Il nous en a raconté des bonnes sur le pays
du méchant Dracula. Ses reportages seront appréciés,
c'est promis.
Christine Arbour : « L'avenir appartient
aux jeunes. Ah! Quelle belle phrase! Maintes et maintes fois
on me l'a répétée, mais j'avoue qu'à
l'occasion, je n'étais pas trop convaincue! exprime la
pétillante (et le mot est faible) Christine. Grâce
à Radio-Jeunesse, tout me semble enfin permis. Le monde
entier sera à l'écoute de notre vision critique
de la francophonie
tout simplement génial!!! »
Comme beaucoup de jeunes gaspésiens, Christine a quitté
son patelin pour poursuivre ses études dans la vieille
capitale, Québec. Un baccalauréat en consommation,
un certificat en journalisme et un travail dans le domaine des
relations publiques et du service à la clientèle,
voilà ce qui meuble son parcours. Du haut de ses 26 ans,
elle a eu la chance de s'initier au monde radiophonique et à
la télévision.
« En espérant de tout coeur que cette belle aventure
soit aussi la vôtre
» souhaite-t-elle. Vous
pouvez la remercier personnellement en lui écrivant à
carbour@hotmail.com.
Angeley-Marie Bonenfant : Appelez-là
Angie, lance-t-elle avant même qu'il y ait eu un début
à la conversation. C'est simple, court et définitivement
plus intime. Angie, donc, est ce qu'on appelle une bête
de travail. Non seulement bosse-t-elle au journal Le Droit, à
Ottawa, mais elle trouve également le temps d'aller à
l'école à temps plein où elle poursuit un
bac (son troisième) en journalisme à l'Université
d'Ottawa-La Cité collégiale. « J"y tiens
à ce bac », lance-t-elle « tout de go ».
Comme si ce n'était déjà pas beaucoup,
notre triple bachelière trouve le temps d'être membre
du conseil d'administration de la Fédération des
gens de la presse de l'Ontario, d'organiser un voyage à
Washington pour ses collègues de classe, de faire des
stages, de s'occuper de conférences, et
de dormir
(ouf!). Pour notre bachelière es boulot, le Grand train
de la Francophonie est un moyen de relaxer (!), de visiter «
notre très vaste pays » et, plus important encore,
de constater d'elle-même ce qu'est le fait français
hors Québec, mais définitivement hors Ontario.
Sébastien Tirman : Après un long
périple de deux mois au Maroc, il était temps pour
« Sébas » de visiter son propre pays, le Canada.
Jamais, avance-t-il, il aurait passé à côté
d'une occasion pareille. Originaire de La Pocatière, situé
dans le bas du fleuve au Québec, il a étudié
en administration des affaires puis a travaillé dans ce
domaine. Ce qui intéresse le plus Sébastien dans
ce voyage sont les communautés francophones qu'il rencontrera
à travers le Canada. « La traversée du Canada
en train signifie l'opportunité de rencontrer une multitude
de personnes qui ont à coeur leur langue et leur culture,
aussi différentes soient-elles, exprime-t-il. Je m'attends
à décourvrir cette richesse et à vous faire
part de mes découvertes à travers mes articles.
»
Peu importe les longues nuits dans le train, le peu de sommeil,
la surcharge de travail, les cernes sous les yeux, la nourriture
sur le pouce
il en a vu d'autres. Pour lui, ce sont de
petits sacrifices qui au bout du compte seront bénéfiques.
Vous aimez les nouvelles du voyage? C'est à lui qu'il
vous faut faire des compliments.
Guillaume Côté : Guillaume est
le plus sérieux de la gang et de loin. Mais sous airs,
« Guy » est le plus sauté, celui avec qui
on aime s'asseoir à une table de café et prendre
une bière. Depuis la fin de juin, Guillaume travaille
pour Radio-Jeunesse au sein du comité logistique et intégration.
Pour le projet du Grand train, il agit à titre de coordonnateur
de l'équipe de Radio-Jeunesse et de point de contact entre
celle-ci et ses partenaires. Originaire du Saguenay, il étudie
présentement conjointement à l'Université
Laval et à l'Université de Lausanne. Ses intérêts
sont variés et son choix de carrière reste encore
à être déterminé. Vraisemblablement,
il entamera lan prochain des études à la maîtrise.
« Cette expérience est pour moi une opportunité
de développer mes habilités en communication, gestion
et en travail de groupe. De plus, c'est une occasion privilégiée
pour moi de découvrir le fait francophone au pays et de
transmettre ce que j'aurai appris. Je suis quelqu'un de très
chanceux, car je travaille avec les meilleurs et les plus enthousiastes!
»
C'est lui qui le dit. |