Le Grand train de la francophonie à Halifax
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La pêche, la pêche... et après?

Angeley-Marie Bonenfant


En Nouvelle-Écosse, il viendra un jour où la communauté francophone ne pourra plus compter sur l'industrie de la pêche pour survivre. Il s'agit d'une prévision inquiétante pour les autorités gouvermentales néo-écossaises, qui viennent à peine de sortir d'élections provinciales.

La pêche a longtemps été le moteur de l'économie de la province. La subsistance de plusieurs familles francophones de la Nouvelle-Écosse repose sur ce secteur économique. L'avenir paraît donc sombre. Si le gouvernement ne prend pas la situation en main dès maintenant, il risque de se retrouver avec un haut taux de chômage sur les bras. De plus, les jeunes voudront probablement aller voir ailleurs si la vie est meilleure.

C'est la raison pour laquelle le gouvernement a décidé de participer, du 10 au 12 septembre, à Halifax, à la Conférence internationale sur le développement durable. Cette conférence devrait, à toutes fins utiles, trouver des moyens de palier les éventuels problèmes du chômage et d'exode de cerveau. Le but sera de voir quels sont les autres moyens, mis de l'avant par les recherchistes de la conférence internationale, qui aideront la communauté francophone à survivre autrement que par la pêche. 


Le centre-ville d'Halifax,
ville hôte de la Conférence
sur le développement durable

Il sera également question de trouver d'autres secteurs d'activités qui pourront aider l'économie de la province tout en donnant une chance aux jeunes néo-écossais. Éventuellement, les autorités gouvernementales devront encourager les jeunes à s'orienter vers les secteurs d'activités qui ont de l'avenir. Ces derniers seront mis de l'avant à la conférence internationale.

Cette sombre réalité touche les anglophones et les francophones de la province, mais les Acadiens semblent plus sensibles à ce sujet. Étant donné la petite taille de leur communauté, ils sont plus susceptibles d'être aux prises avec des problèmes de chômage et d'exode.


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