En Nouvelle-Écosse, il viendra un jour où la
communauté francophone ne pourra plus compter sur l'industrie
de la pêche pour survivre. Il s'agit d'une prévision
inquiétante pour les autorités gouvermentales néo-écossaises,
qui viennent à peine de sortir d'élections provinciales.
La pêche a longtemps été le moteur de
l'économie de la province. La subsistance de plusieurs
familles francophones de la Nouvelle-Écosse repose sur
ce secteur économique. L'avenir paraît donc sombre.
Si le gouvernement ne prend pas la situation en main dès
maintenant, il risque de se retrouver avec un haut taux de chômage
sur les bras. De plus, les jeunes voudront probablement aller
voir ailleurs si la vie est meilleure.
C'est la raison pour laquelle le gouvernement a décidé
de participer, du 10 au 12 septembre, à Halifax, à
la Conférence internationale sur le développement
durable. Cette conférence devrait, à toutes fins
utiles, trouver des moyens de palier les éventuels problèmes
du chômage et d'exode de cerveau. Le but sera de voir quels
sont les autres moyens, mis de l'avant par les recherchistes
de la conférence internationale, qui aideront la communauté
francophone à survivre autrement que par la pêche. |
Le centre-ville d'Halifax,
ville hôte de la Conférence
sur le développement durable |
Il sera également question de trouver d'autres secteurs
d'activités qui pourront aider l'économie de la
province tout en donnant une chance aux jeunes néo-écossais.
Éventuellement, les autorités gouvernementales
devront encourager les jeunes à s'orienter vers les secteurs
d'activités qui ont de l'avenir. Ces derniers seront mis
de l'avant à la conférence internationale.
Cette sombre réalité touche les anglophones
et les francophones de la province, mais les Acadiens semblent
plus sensibles à ce sujet. Étant donné la
petite taille de leur communauté, ils sont plus susceptibles
d'être aux prises avec des problèmes de chômage
et d'exode. |