Vallée de l'Annapolis
Véritable berceau de l'ancienne Acadie, cette région
de la Nouvelle-Écosse est la plus riche des Maritimes
en archéologie acadienne. C'est à cet endroit que
l'on peut retrouver les archives de la Acadia University à
Wolfville (collection importante de documents acadiens), le Parc
national de Grand-Pré (commémoration de la Déportation),
la croix acadienne à Mordem et un moulin acadien du 18e
siècle à Lequille. |
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Municipalité de Clare
Les descendants des déportés, les Acadiens de
la baie Sainte-Marie, peuplent cet endroit où les monuments
historiques témoignent de l'héritage et du patrimoine
des gens qui y résident. C'est d'ailleurs à cet
endroit que l'on retrouve le Centre acadien (collection de documents
historiques et archives généalogiques) de l'Université
Sainte-Anne, un établissement scolaire universitaire francophone.
Municipalité d'Argyle
C'est dans cette municipalité que l'on a construit
le seul village historique acadien de la province. Argyle reste
un bastion acadien en raison du haut nombre de villages acadiens
qui s'y regroupent. Le musée acadien de Pubnico-Ouest
(collection d'objets du passé), le Village historique
de la Nouvelle-Écosse et le tombeau de Marie Babin, dernière
survivante des déportés de 1755, à l'Île-des-Surette,
sont au nombre des choses à découvrir.
Halifax-Darmouth
C'est à la fin du 19e siècle que les Acadiens,
à la recherche d'emplois, ont commencé à
immigrer en masse dans la région métropolitaine.
Un lieu à découvrir pour les mille et une choses
à visiter dans une région de capitale provinciale.
Pomquet
La présence française dans cette région
remonte à 1774, où les familles Doiron, Duon, Broussard,
Vincent et Lamarre s'y sont établies. La communauté
s'est agrandie une douzaine d'années plus tard lorsque
les familles acadiennes Melanson, Landry et Boudreau les ont
rejoint. À Pomquet, il ne faut pas manquer le Musée
historique (collection d'objets historiques), le centre généalogique
de Pomquet (archives sur les familles fondatrices) et la maison
historique Deslauriers.
Comté de Richmond
C'est en 1640 que la présence française se manifeste
dans ce bout de la Nouvelle-Écosse, sur l'Île Madame.
Les pêcheurs et entrepreneurs de l'époque venaient
exploiter les bancs de poissons. L'arrivée du père
Lejamtel et de 125 familles de Saint-Pierre et Miquelon, en 1792,
a contribué à la croissance démographique
de l'Île. Dans le comté de Richmond, on ne voudra
pas manquer de visiter le musée de la forge LeNoir, situé
à Arichat (présentation du métier de forgeron
au 18e siècle), le monument aux messes blanches, à
Arichat-Ouest, le monument aux pêcheurs à Petit-de-Grat
et l'atelier de Production Picasse au centre La Picasse.
Sydney
Au début de notre siècle, les Acadiens se sont
installés dans cette région pour travailler dans
l'aciérie ou dans les mines de charbon. À voir
absolument : la Forteresse de Louisbourg, située à
environ 35 km de Sydney. Cette forteresse est un gros projet
de reconstitution attestant la prospérité française
dans ce coin de la province au 18e siècle, sous le régime
de Louis XV.
Chéticamp
En 1790, les Quatorze Vieux, comme on les nomme dans la région,
ont obtenu une première concession de sept mille acres
de terre. Cette acquisition assure une continuité à
la colonie acadienne vivant à l'entrée du Sentier
de Cabot, route paranomique parmi une des plus belles au monde,
dit-on. Le musée acadien de la Coopérative artisanale,
la galerie Élizabeth-LeFort, le musée d'Antiquités
au centre Les Trois Pignons et le monument honorant les Quatorze
Vieux sont à visiter. |