Le Grand train de la francophonie à Vancouver
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Un francophile en terre anglophone

Angeley-Marie Bonenfant


S'il n'en tenait qu'à Robert Barclay, un anglophone montréalais qui a déménagé à Vancouver en 1993, tous les résidants de la Colombie-Britannique sauraient parler le français.

La langue de Molière est devenue un plaisir pour cet homme. Plus que ça, insiste-t-il, c'est devenu une passion. « J'adore le français, s'exclame celui qui compte une bonne vingtaine d'années à titre de gardien de sécurité. À cause de mon travail, j'utilise le français tous le jours. Pour moi, parler français est un atout bénéfique.»

 

Robert Barclay a appris à parler le français « dans la rue ». Il ne sait pas l'écrire, mais il se débrouille quand même assez bien à l'oral. Aujourd'hui, reconnaît-il, il n'y a rien au monde qui le dissuaderait de maintenir son français. En fait, il saute sur toutes les occasions qui se présentent à lui pour pratiquer sa nouvelle langue. Même s'il vit en Colombie-Britannique, où l'anglais demeure la langue officielle, pas question pour lui de baisser les bras. Au contraire, il encourage les francophones de la province à se battre pour maintenir leur langue.

Présent lors du départ du Grand train de la francophonie à la gare de Vancouver, il a invité tous les anglophones à apprendre le français comme langue seconde. Les avantages, selon lui, sont incommensurables. « C'est bien de connaître une seconde langue. Je me considère chanceux d'en posséder une, d'autant plus que ma deuxième langue est le français. Mais pour apprendre, avise-t-il, il faut avoir le désir. Moi, j'ai commencé à parler français à l'âge de 19 ou 20 ans. Depuis lors, je ne regrette rien. »


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