Le fait français en Colombie-Britannique a bien évolué
au cours des dernières années, mais il ne faut
pas se leurrer soutient l'analyste politique de la Fédération
des francophones de la Colombie-Britannique, Serge Corbeil.
« Il se porte à bout de bras par des gens qui ne
lâchent pas ». |
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« Le développement n'est pas facile, avoue le
porte-parole. Il faut toujours rappeler au gouvernement et à
la population que les institutions francophones ont besoin de
leur support, qu'ils ont besoin de faire de la francophonie un
événement important. »
Le problème en Colombie-Britannique, explique Monsieur
Corbeil, c'est qu'il faut constamment faire pression sur le gouvernement
pour qu'il appuie les réseaux éducatif et associatif
de la francophonie. Aucune initiative ne semble être prise
en ce sens par les leaders politiques de la province. «
C'est toujours une bataille, se plaint-il. Je ne dirais pas que
ça va de mal en pire. On a des gains, mais ils ne sont
pas donnés. Il faut constamment aller les chercher. Le
portrait n'est pas noir, mais disons qu'il n'est pas très
rose non plus. » |