Le Grand train de la francophonie à Regina
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275-allô/275-ados via Regina

Sébastien Tirman


19 août


Lors de cette émission de 275 allô/275ado, les jeunes de Régina et des alentours (vivant sur une ferme) se sont exprimé sur la vie au pensionnat du Collège Mathieu (établissement francophone situé à Gravelbourg) et la vie à la ferme.

 

Sur le premier thème, René a mentionné: « J'aime mon collège, je peux rencontrer des amis pour la vie! ». La radio étudiante permet d'accroître davantage l'utilisation du français. Simon, un des animateurs de radio, s'explique: «Je parle de danses, d'activités et de sports. La radio du Collège, on peut l'entendre dans tout Gravelbourg. »

La vie à la ferme est difficile pour plusieurs des jeunes de l'émission. Ils ont mentionné les levés matinaux et le travail physique fatiguant, comme ramasser les roches dans les champs. Par contre, la ferme offre aussi des plaisirs comme ceux de conduire des tracteurs, selon plusieurs.

Les distances entre les fermes semblent limiter les interactions entre voisins. «C'est tranquille, il n'y a pas d'étrangers aux alentours» a mentionné Christine. Simon a dit en parlant de sa maison, « Elle est à trois kilomètres de la prochaine ferme et à 45 kilomètres de l'école. » Un seul parmi une quinzaine de jeunes vivant sur les fermes a affirmé vouloir devenir agriculteur.

  Un jeune violoniste a mentionné qu'il avait peur de la perte du français en Saskatchewan. À la question posée aux jeunes par l'animatrice : «Le français pourrait-il disparaître (à Régina et les environs)? », Johanne a répondu que non. Selon elle: « La société continue de faire des activités en français. » Dickeya dit: « Beaucoup de personnes parlant le français ne l'oublieront pas ».

Le Collège Mathieu a développé un système de points, donnant à la classe qui s'est le plus démarquée dans la fréquence des conversations françaises un voyage de fin d'année. Professeure, Léane Michaud a dit: « Il y a certains jeunes qui ont été écoeurés de la pression pour parler français. On veut encourager les élèves à s'encourager eux-mêmes. On veut que les jeunes se disent entre-eux: parlez en français! » Elle poursuit: «on a eu une génération qui a travaillé fort pour la construction des écoles francophones. Le français, c'est plus que le parler, c'est de (le) vivre. »

20 août 1999

Les Fransaskois étaient bien éveillés à l'émission d'aujourd'hui. Pour la première discussion, le sujet pour les jeunes était ce qu'ils avaient vus durant leur vacances. On pouvait entendre les jeunes parler des montagnes rocheuses de l'Ouest canadien, de la tour Eiffel, du camping ou de la Ronde à Montréal. Lors du jeu musical, quelques-uns semblaient bien connaître les artistes locaux, comme les frères Marchildons.

 
Brenna a récité un texte sur l'importance des arts dans le francophonie.


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