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La vie d'un agriculteur

Marie-Pier Mongrain, 6e année
École St-Gabriel
St-Stanislas, Québec


Je me nomme Marie-Pier Mongrain et j'ai 11 ans. J'habite à St-Prosper de Champlain, un petit village qui pratique beaucoup l'agriculture. Tout au long de mon texte, je vais vous parlez de la pratique de l'agriculture et des étapes que les agriculteurs doivent suivre tout au long de l'année.

 

Voici les différentes étapes que traversent les agriculteurs durant toute l'année.

Le printemps est la saison des semences, l'été c'est la saison des foins, de l'ensilage et des céréales. L'automne, plus précisément au mois de septembre, c'est la dernière coupe de foins de la saison. Au mois d'octobre, c'est le soya et le maïs. Pour terminer la saison, il faut faire l'épandage de fumier et les labours. L'hiver est une saison morte pour les agriculteurs. Dans notre village l'agriculture est pratiquée en grand nombre. Il y a beaucoup de grands champs à St-Prosper.

Les agriculteurs travaillent énormément avec les vaches car elles produisent beaucoup de lait. Quand les vaches sont belles et biens dodues les agriculteurs peuvent aller en compétition avec elles et peut-être risquer de gagner un prix.

Si vous passez dans notre village de St-Prosper pendant les 3 saisons les plus achalandées pour l'agriculteur, vous risquez sûrement de rencontrer un tracteur ou une machinerie sur votre chemin. C'est garanti !

Les agriculteurs ont un travail très exigeant car ils peuvent travailler jusqu'à 10 heures par jour; ce qui est énorme comparé au travail de certaines personnes qui eux ne travaillent que 1 ou 2 heures par jour. Je ne dis pas que certains ne travaillent pas assez, ce n'est qu'une simple comparaison !

Les agriculteurs peuvent même passer des repas quand c'est la saison où ils doivent travailler dans les champs. Quand ils ne sont pas dans les champs, ils peuvent dîner ou souper à n'importe quelle heure de la journée.

Pendant la nuit, ils sont quelquefois obligés de se lever car une vache va avoir un petit et il faut qu'ils soient sûrs qu'il est en bonne santé et qu’il n’est pas besoin d'appeler un vétérinaire. Ils ne peuvent pas laisser mourir une vache ou un petit veau car ils peuvent perdre beaucoup d'argent. Certaines vaches ou certains veaux peuvent valoir très cher. Quelle vie !


Cet article parut dans le numéro de février 2000 du Gabrielien,
journal scolaire de l'école St-Gabriel.


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