Par Philip, Olivier et Jennyfer
Lors du Pujllay, le village entre en pleine effervescence alors qu'une foule immense s'y rassemble, principalement composée des «campesinos» (cultivateurs) des villages voisins et d'une quantité impressionnante de touristes attirés par l'événement. La pl ace centrale et les rues adjacentes s'emplissent alors d'artisans, de vendeurs et de kiosques des plus diversifiés. On retrouve en grande quantité vêtements de laine de lama, textiles aux couleurs et motifs traditionnels, chapeaux typiques et maintes piè ces d'artisanat fort prisés des touristes. Vers midi environ, des groupes de danseurs et de musiciens folkloriques entrent dans la place et paradent devant la foule avant de se rendre au lieu de rassemblement où se poursuivra la fête. Chaque communauté est représentée par un groupe vetû de costume s traditionnels aux couleurs vives. Après environ une heure de défilé dans la place, la foule se déplace vers le lieu de rassemblement, situé en bordure du village, où est érigée une pukara, amoncellement d'offrandes faites à la Pacha Mama (la Terre mère ) composé de nourriture et de boissons de toutes sortes. Les groupes de danseurs poursuivent leur danse autour de la pukara alors que la foule les encercle et profite du spectacle. La bière et la « chicha » (alcool local de maïs) coulent à flots alors q ue les festivités se poursuivent jusqu'à tard dans la soirée, bien que les autobus bondés commencent déjà à regagner Sucre dès la fin de l'après-midi.
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Dimanche 15 mars 1998 - Comme à chaque année depuis fort longtemps, le second dimanche du mois de mars se tient, à Tarabuco, le Pujllay, carnaval local réputé bien au delà des limites du village. Situé à environ 60 kilomètres de la ville de Sucre (environ
1h30-2h00 sur les sinueuses routes boliviennes), Tarabuco est rénommé pour son marché qui se tient tous les dimanches et attire les villageois de maintes communautés avoisinantes s'y rendant pour vendre ou acheter toutes sortes de marchandises, pratiquan
t aussi parfois le troc.
