Depuis le début des temps, les grandes métropoles
du globe ne cessent de senrichir par la diversité
des immigrants qui viennent sy installer. La race, la culture,
la religion et surtout la langue de ces nouveaux peuples en influencent
beaucoup le caractère. Londres, en Grande-Bretagne, néchappe
dailleurs pas à cette invasion de couleurs. À
travers les années, elle a accueilli de nombreux individus
de diverses origines qui font delle, aujourdhui,
la capitale mondiale du multilinguisme. |
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Tout dabord, Londres a vu le jour en lan 43, peu
après une invasion romaine. Sous cette emprise, elle est
devenue un centre culturel, commercial, politique et démographique
très important ainsi quun port international. Au
12ième siècle, elle représentait déjà
la première ville de Grande-Bretagne grâce à
son importance dans les milieux administratifs et financiers.
Au fil des siècles, les populations anglaises, galloises,
écossaises et irlandaises ont émigré vers
Londres, pour échapper à la pauvreté et
avec lintention de trouver un emploi. Au 17ième
siècle, les huguenots de France sy établirent.
Malgré la différence linguistique, ces catholiques
devenus protestants après la Réforme, ont trouvé
en cette ville anglophone leur nouvelle patrie. Dautres,
comme des juifs de lEurope de lEst ainsi que des
Russes sont venus y domicilier à la fin du 19ième
siècle. Dans ce dernier cas, Londres leur permettait déchapper
au tsarisme.
Puis vers les années 1930 et jusquà la
fin de la deuxième guerre mondiale, des immigrants dAsie,
dAfrique et dExtême-Orient, traqués
par lautorité nazie, ont trouvé refuge dans
la capitale britannique. Tous ces gens, à travers les
générations, ont permis à la ville de Londres
de devenir cosmopolite. La variété des expériences
sociales, religieuses ou culturelles de chacun lui a donné
une saveur, une essence particulière.
En second lieu, de nos jours, le terme "cosmopolite "
ne suffit plus pour décrire la plus grande agglomération
anglaise. Selon létude universitaire "multilingual
capital " réalisé par le professeur Phillip
Baker auprès des enfants londoniens, on parle plutôt
dune "capitale mondiale du multilinguisme ",
avec 307 langues recensées. Londres compte 7 millions
dhabitants, dont 850 000 écoliers. Parmi ces derniers,
seulement les deux tiers parlent anglais à leur domicile.
Ceci prouve que plus de 30% des enfants utilisent une tout autre
langue pour communiquer avec leur famille. Parmi celles recensées,
on en remarque beaucoup dorigine indienne et africaine,
telles le bengali, le penjabi, le gujarati, le hindi et lourdou.
Dans le quartier "The City" dans le centre-est de
la métropole londonienne, 56,4% des jeunes étudiants
parlent couramment le bengali, tandis que dans le Lewisham, secteur
au sud-est, 29,8% sexpriment en anglo-créole. Pourtant,
malgré leurs divergences linguistiques, ceux qui habitent
la capitale de la Grande-Bretagne vivent tout de même en
harmonie les uns avec les autres. Cette fraternité plaît
énormément aux touristes qui peuvent découvrir
différents pays en visitant une seule ville !
En terminant, je crois que Londres mérite amplement
le titre de la capitale mondiale du multilinguisme. Son empressement
et surtout son désir daccueillir des immigrants
lui valent toutes les couleurs et les richesses sociales quelle
possède. Jespère quun jour je pourrai
admirer les beautés de Londres de mes propres yeux. Qui
sait, peut-être quavec mon accent québécois
et mon sirop dérable je contribuerai à rendre
cette ville encore plus captivante! |