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La cyberdépendence

Jany Simon, 4e secondaire
École Nicolas-Gatineau
Gatineau, Québec


  Depuis près de cinq ans, le domaine de l’informatique ne cesse d’évoluer. L’arrivée d’Internet acomplètement révolutionné ce monde quasi-réel surnommé virtuel. Plus de 25 pour cent de lapopulation québécoise est branché sur Internet à la maison et un pourcentage ncalculable depersonnes y ont accès plus souvent qu’à leur tour. Que ce soit à l’école, au travail ou dans un cafévirtuel, le net devient non seulement un moyen de communication hyper- efficace, mais égalementun divertissement des plus populaires. Mais il arrive parfois que le jeu devienne une obsession etcertaines personnes négligent même tout ce qui les entoure: parents, conjoint, enfants, amis, travail, sommeil, etc. Lorsque se manifeste la cyberdépendance, arrive simultanément la négligence.

 

Le Net: aussi fort que la nicotine et le houblon

Le surf et le chat sur Internet sont des drogues aussi dangereuses que la drogue, l’alcool et le jeu. On ne peut pas mourir d’une overdose d’Internet, mais certaines personnes passent des journées entières attablées devant leur ordinateur sans prendre le temps de manger. Souvent, les cyberdépendants qui préfèrent chater tard dans la soirée, en cachette, ne ferment l’oeil que quelques heures par nuit. Lorsqu’un cyberdépendant n’a pas accès à son ordinateur pendant quelques jours, il peut devenir compulsif, de mauvaise humeur et même, à l’extrême, agressif. Les mêmes comportements ont été remarqués sur des fumeurs n’ayant pas de cigarettes ainsi que sur des toxicomanes qui ne pouvaient obtenir de drogue pendant une courte durée déterminée.

 

Un psychologue virtuel qui traite les gens atteints de cyberdépendance

Le traitement permettant à ces maniaques du net de se libérer de leur obsession contient les mêmes éléments que les thérapies traitant les dépendants d’un certain nombre de produits, qu’ils soient légaux ou non (alcool, drogues, tabac...). La personne la plus reconnue dans ce domaine est sûrement Jean-Pierre Rochon, un psynternaute comme il se nomme lui même. Un psynternaute est un psychologue qui oeuvre sur Internet et son travail consiste à réduire le taux de cyberdépendance. Bizarre, tout de même. Traiter la dépendance à Internet, sur Internet.

Portrait type de l’internaute dépendant qu’on rencontre le plus fréquemment d’après Monsieur Rochon.

  1. individu de sexe masculin;
  2. âgé entre 25 et 35 ans;
  3. scolarisé;
  4. confortable financièrement;
  5. qui passe plusieurs heures devant son écran.

 

D’autres critères sont possibles. Vérifier bien dans votre entourage et si vous connaissez quelqu’un sur
lequel vous avez des doutes de cyberdépendance, n’attendez pas. Aidez-le à trouver de l’aide avant qu’il ne soit trop tard.



Cet article est repris du Phénix virtuel,
avec la permission de l'auteure.

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