Sciences et technologies
  Programme de mentorsÉditions précédentes
Branche-toi sur RDRBoîte à outilsProgramme de mentorsDans la salle de classeÉditions précédentesCe NuméroPage d'accueil
Boîte à outilsDans la salle de classeCe Numéro


Le future des transports

Antoine Pierlot
Collège St-Barthélémy
Liège, Belgique


On ne peut pas dire que le point fort de notre époque soit le développement des transports: embouteillages, stress, inconfort et surtout pollution. Ce dernier point, bien qu'étant le plus grave à long terme, n'est malheureusement pas assez pris en compte; bref, le mode de transport d'aujourd'hui doit absolument changer. Au programme : véhicules hybrides, voitures à hydrogène, mobylettes aussi sûres que des voitures, mais aussi des solutions « politiques », comme les taxes sur la circulation en ville (il faudra payer pour entrer dans les villes en voiture), l'augmentation du prix de l'essence ou encore le car sharing, un système de voitures collectives. Le domaine du transport de marchandises doit lui aussi être révolutionné : le transport par camion est beaucoup trop coûteux, trop peu rentable et surtout très polluant. Il devrait être abandonné au profit du train, du bateau ou même... du ballon dirigeable.

Le dirigeable a été abandonné dans les années 30 à cause d'une catastrophe, celle de l'illustre Hindenburg. L'hydrogène contenu dans les ballons de l'époque (était) très inflammable. Mais aujourd'hui, nous avons trouvé une solution de remplacement: l'hélium, un « gaz rare », qui ne réagit avec rien, donc, plus de danger. Les avantages? L'AVEA (c' est le nom du nouveau dirigeable) pourra transporter des charges de forme quelconque et pesant jusqu'à 400 tonnes même s'il n'y a pas de route ou de piste d'atterrissage à proximité de l'endroit de destination (ce qu'un avion ou un camion ne peut pas faire). De plus, il est bien plus rentable que l'hélicoptère ou que l'avion ou même le camion.

La voiture à hydrogène, elle, résoudra un problème très grave : le surplus d'émission de gaz carbonique (CO2), un gaz à effet de serre, ce qui est très mauvais pour l’environnement. La voiture à hydrogène fonctionnera de cette manière : l’hydrogène liquide, stocké dans le réservoir à -253°C sera brûlé dans une « pile à combustible » pour fournir de l’électricité pour faire fonctionner le moteur. Les deux seuls problèmes sont le stockage à très basse température et le prix très élevé de l’hydrogène. Mais une solution à ce dernier problème a déjà été envisagée : on construirait de gigantesques usines solaires dans le Sahara qui utiliseraient l’eau de la Méditerranée et qui rejetteraient de l’oxygène. Cela permettrait de diminuer considérablement le prix de l’hydrogène. De nombreux constructeurs automobiles (dont Renault, avec le Fever) ont démontré que ce type de véhicule était tout à fait réalisable. Les avantages? Un mode de transport tout à fait non polluant (le gaz d’échappement serait de la vapeur d’eau pure)...



Retour

 Retour