On ne peut pas dire que le point fort de notre époque
soit le développement des transports: embouteillages,
stress, inconfort et surtout pollution. Ce dernier point, bien
qu'étant le plus grave à long terme, n'est malheureusement
pas assez pris en compte; bref, le mode de transport d'aujourd'hui
doit absolument changer. Au programme : véhicules hybrides,
voitures à hydrogène, mobylettes aussi sûres
que des voitures, mais aussi des solutions « politiques
», comme les taxes sur la circulation en ville (il faudra
payer pour entrer dans les villes en voiture), l'augmentation
du prix de l'essence ou encore le car sharing, un système
de voitures collectives. Le domaine du transport de marchandises
doit lui aussi être révolutionné : le transport
par camion est beaucoup trop coûteux, trop peu rentable
et surtout très polluant. Il devrait être abandonné
au profit du train, du bateau ou même... du ballon dirigeable.
Le dirigeable a été abandonné dans les
années 30 à cause d'une catastrophe, celle de l'illustre
Hindenburg. L'hydrogène contenu dans les ballons de l'époque
(était) très inflammable. Mais aujourd'hui, nous
avons trouvé une solution de remplacement: l'hélium,
un « gaz rare », qui ne réagit avec rien,
donc, plus de danger. Les avantages? L'AVEA (c' est le nom du
nouveau dirigeable) pourra transporter des charges de forme quelconque
et pesant jusqu'à 400 tonnes même s'il n'y a pas
de route ou de piste d'atterrissage à proximité
de l'endroit de destination (ce qu'un avion ou un camion ne peut
pas faire). De plus, il est bien plus rentable que l'hélicoptère
ou que l'avion ou même le camion.
La voiture à hydrogène, elle, résoudra
un problème très grave : le surplus d'émission
de gaz carbonique (CO2), un gaz à effet de serre, ce qui
est très mauvais pour lenvironnement. La voiture
à hydrogène fonctionnera de cette manière
: lhydrogène liquide, stocké dans le réservoir
à -253°C sera brûlé dans une «
pile à combustible » pour fournir de lélectricité
pour faire fonctionner le moteur. Les deux seuls problèmes
sont le stockage à très basse température
et le prix très élevé de lhydrogène.
Mais une solution à ce dernier problème a déjà
été envisagée : on construirait de gigantesques
usines solaires dans le Sahara qui utiliseraient leau de
la Méditerranée et qui rejetteraient de loxygène.
Cela permettrait de diminuer considérablement le prix
de lhydrogène. De nombreux constructeurs automobiles
(dont Renault, avec le Fever) ont démontré que
ce type de véhicule était tout à fait réalisable.
Les avantages? Un mode de transport tout à fait non polluant
(le gaz déchappement serait de la vapeur deau
pure)... |