Né à Bruxelles en août 1947, Michel Weyland
voulait dessiner. Un jour, poussé par cet irrésistible
désir, il se lance corps et âme dans la bande dessinée
en créant Aria, fin 1979. Quand sa fille eut lâge
de laider, elle mit ses uvres en couleurs.
Aria, elle est libre, indépendante et un rien vulgaire
par sa tendance à dévoiler partiellement son anatomie
grâce à une tunique échancrée qui
ne reste pudique que par les prouesses du dessinateur. Elle vit
dans une époque indéterminée qui pourrait
aussi bien être notre passé médiéval
quune civilisation future daprès les essais
nucléaires.
Elle a très, très, très mauvais caractère
et saffirme sans retenue face aux hommes quelle croise,
rappelant aux machos et aux brutes que la libération de
la femme est dores et déjà, grâce à
elle, une réalité avec laquelle ils doivent compter.
Elle a déjà vécu beaucoup daventures
à travers 20 albums dont les 15 premiers aux éditions
Le Lombard et les cinq derniers aux éditions Dupuis. Elle
a du affronter beaucoup dennemis mais surtout son amnésie,
elle ne se souvient pas de son passé. Dans le 9ème
album Le combat des dames, on apprend quelle est
née à Tarvelborg, que ses parents ont été
massacrés, et quà lâge de huit
ans, elle a failli être sacrifiée pour le dieu du
village : Tatiamat. Dans le 18ème album, Vénus
en colère, on peut lire quelle a été
adoptée par un pêcheur quelle appelle «
mon oncle ». Mais un jour quil était dans
une taverne, il se fait droguer par un escroc qui veut kidnapper
Aria. Elle est vendue à un couple sans aveu et contrainte
au vol et à la prostitution. Maintenant, à lendroit
de sa vie où est arrivé lauteur, elle possède
une villa quelle prête à son oncle, elle est
fiancée et enceinte
la suite viendra !
Le succès de cette série vient du fait que cest
une héroïne, et que les lectrices peuvent facilement
sidentifier à elle. |