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La violence dans les écoles

Marie-Julie Goyer
4e secondaire, École Nicolas-Gatineau
Gatineau, Québec


Alberta, avril 1999. Un adolescent de 14 ans ayant une arme de calibre .22 blesse un élève et en tue un autre. Le lendemain, à Sherbrooke, un jeune poignarde un confrère de classe dans le dos. Le 4 mai, une Drummondvilloise est attaquée pendant un cours par une élève armée d'un couteau de boucher. Deux semaines plus tard, à Saint-Hubert, un élève est envoyé en thérapie et accusé de menaces de mort car il promettait de tuer 50 personnes à son école.

Sommes-nous en sécurité dans nos écoles? La question se pose. Car après le massacre au lycée Columbine, de Littleton au Colorado, qui a fait une quinzaine de morts et qui a été énormément couvert par les médias d'un grand nombre de pays, plusieurs actes de violence ont été commis en milieu scolaire. Y aurait-il un lien entre le massacre de Littleton et les actes de violence que nous avons connus dans nos milieux scolaires depuis? « Peut-être que oui, pense Safia Lasfar, élève de 4e secondaire. Si une personne est frustrée, voir des choses comme ça à la télé pourrait lui donner des idées. Mais si elle n'a pas de problèmes, cela ne l'affectera pas. »

Mylène Robertson, de la 3e secondaire, croit que ce temps est terminé. « Après Littleton, beaucoup d'étudiants ont commis des actes de violence dans les écoles. Le jeune qui aurait voulu suivre cette "mode" aurait déjà fait quelque chose ». La période de violence que nous avons connue dans les écoles il y a quelques mois est-elle finie pour de bon? Nous pouvons espérer que oui.

Cependant, quelques cas de violence sont encore commis. Par exemple, selon le journal La Presse, un élève de Littleton a été arrêté il y a quelques jours car il avait « projeté d'achever le massacre commis par deux de ses compagnons [...] six mois plus tôt ». Puis, à l'école secondaire de l'Érablière, une bombe artisanale a été retrouvée dans un casier. Les trois étudiants qui utilisaient ce casier ont été arrêtés avant qu'ils aient pu l'utiliser.

Quelque chose de semblable pourrait-il arriver à Nicolas-Gatineau? Phillipe Gingras, en 2e secondaire, le croit.« Il y a des malades partout », dit-il. Qu'en pensez-vous?

Ajoutons enfin qu'un adolescent qui avait tué ses parents ainsi que deux élèves d'une école de Springfield, aux États-Unis, (et qui en avait blessé une vingtaine d'autres) a été condamné le 10 novembre dernier à 112 ans de prison.

Note: Voici d'autres articles sur la violence dans les écoles :


Cet article est repris du journal étudiant Le Phénix virtuel,
avec l'aimable autorisation de l'auteur.


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