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De qui parles-tu? Refléxions sur le commérage

Janice Mckenna
École Maurice-Lavallée
Edmonton (Alberta)


Le mot « commérage » peut signifier plusieurs choses. Par exemple, si quelqu'un agit de manière bizarre, on a tendance à sauter trop vite aux conclusions.

Quand nous commérons, ceci veut dire qu'on dit des choses à propos de quelqu'un sans avoir vraiment réfléchi. Parfois, le commérage peut avoir des effets bizarres sur les personnes affectées. Vous allez être d'accord avec moi, personne ne veut que les gens les critiquent; pourquoi le faisons-nous?

 

Commérer veut souvent dire « hypocrisie », car nous critiquons les personnes de manière à ce qu'elle ne s'en aperçoivent pas. Malheureusement, tôt ou tard, les personnes critiquées l'apprennent ou le sentent et ceci peut avoir des effets négatifs sur leur comportement. Ils ne se sentent pas à leur place ou ceci fait en sorte qu'ils agissent deux fois plus bizarrement qu'ils ne le feraient en réalité.

Souvent, le commérage est basé sur certains faits, mais, avant de dire quoi que ce soit, nous devons apprendre à connaître les gens autour de nous et oublier sa petite personne. Un coup que ceci est fait et que nous connaissons les personnes, c'est à nous de juger si la réputation de la personne est méritée ou non ou si le commérage reflète une réalité quelconque.

Parfois, le commérage peut affecter une personne autant physiquement que mentalement. Ceci peut même affecter les valeurs d'une personne. C'est à ce moment que le jeu commence à devenir dangereux. Alors, il est essentiel de ne pas laisser tomber les personnes. On doit les ramener sur la bonne voie puisque souvent, ce n'est que passager.

À l'avenir, avant de dire quelque chose de quelqu'un, il est important de bien réfléchir! Quand on voit que quelqu'un ne sait plus quoi penser, on doit l'entourer de gens de nature positive puisque c'est la meilleure façon de faire afin qu'ils ne sombrent pas dans le désespoir!



Cet article est repris du journal La Griffe de l'école secondaire Maurice-Lavallée,
avec l'aimable autorisation de l'auteure et des responsables du journal.


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