Actualités
  Programme de mentorsÉditions précédentes
Branche-toi sur RDRBoîte à outilsProgramme de mentorsDans la salle de classeÉditions précédentesCe NuméroPage d'accueil
Boîte à outilsDans la salle de classeCe Numéro


Le témoignage d'un vétéran québécois
de la bataille de Normandie

Jean-Jérôme Doucet
École Le Sommet
Charlesbourg, Québec


 
Monsieur Marcel Auger, vétéran de la
deuxième guerre mondiale.
Fascinant pour nous, les jeunes de la fin de ce siècle, d'apprendre que nous avons ici, au Québec, des héros encore vivants, qui ont participé à la Deuxième guerre mondiale et qui sont prêts à nous raconter les souvenirs de ce grand événement qui a marqué leur vie.


La Deuxième guerre mondiale a débuté en 1939 et s'est terminée au printemps de 1945. Des entaines de milliers de personnes, provenant de toutes les parties du monde libre, se sont retrouvées réunies pour former la plus grande armée du monde, l'armée des alliés. La plupart de ces gens ont dû affronter l'horreur des champs de bataille. Un grand nombre y sont morts, souvent dans des ouffrances atroces. D'autres sont revenus chez eux mutinés et meurtris par l'épreuve. Enfin, un certain nombre de témoins, malgré leur âge avancé, sont toujours là pour témoigner de cette aventure meurtrière, déclenchée par la folie d'Adolf Hitler. 

Au Québec, pour les « Canadiens français » de l'époque, la grande bataille, ce fût celle de Normandie. Il reste encore des personnes au Québec qui ont été présents lors de cet événement et qui ont participé de plein pied (sans jeu de mots) à cette gigantesque opération. Ils sont toujours là pour témoigner du courage et de la témérité de nos Canadiens. Lors de cette bataille, ils ont dû affronter un ennemi coriace, rompu aux techniques de la guerre et bien retranchés dans des défenses côtières en béton. Après des combats acharnés, ils ont réussi à les faire battre en retraite et à libérer par la suite tout le continent européen de l'emprise de l'Allemagne nazie, au printemps de 1945.

Après la défaite de la France face à l'Allemagne, au début de la Seconde Guerre mondiale, l'armistice, signé le 22 juin 1940, divisa le territoire en deux zones séparées par une ligne de démarcation : au nord, la zone occupée par l'armée allemande, au sud, la zone libre, où s'installa le gouvernement de Vichy. L'Alsace et la Lorraine furent annexées au Reich allemand.

J'ai rencontré, pour vous, un vétéran de cette époque dramatique, qui se souvient (malgré ses 74 ans) de sa participation à cette grande cause de la libération des démocraties occidentales, réunies sous le vocable des « pays alliés ». Il m'a raconté pour vous ce qu'il a vu et vécu, surtout lors d'une opération spécifique où les forces alliées ont débarqué en Normandie dans une tentative réussie de libérer la France occupée.

Cliquez sur l'icône pour entendre ma présentation de cette opération critique.(Si vous n'avez pas le logiciel RealPlayer sur votre ordinateur, vous pouvez le télécharger gratuitement, ce qui vous permettra d'écouter cet enregistrement que j'ai préparé pour vous.)

Écoutez les propos de Marcel Auger sur le débarquement de Normandie, tels que je les ai recuellis de sa propre bouche.

La carte ci-dessus montre le plan du débarquement de Normandie qui a eu lieu le 6 juin 1944.  Les différentes couleurs des flèches représentent la position de débarquement occupée par les différents pays qui ont participé à l'opération Overlord, soit les États-Unis en bleu à UTAH et à OMAHA, l'Angleterre en jaune à GOLD et à SWORD et le Canada en blanc à JUNO. Ce qu'il faut aussi souligner, c'est que UTAH, OMAHA, GOLD et JUNO étaient des noms de code qui désignaient les lieux de débarquement des soldats alliés.  

Dans l'extrait suivant de ma conversation avec lui, Monsieur Auger explique le travail qu'il faisait durant la deuxième guerre mondiale et les endroits où il est allé.

Paybook.jpg (47491 bytes)

Ci-dessus, côté droite, la photo de Marcel Auger prise à l'époque du débarquement de Normandie. Sur la gauche, vous voyez son pay book. C'était une sorte de carnet que devait posséder tout soldat et qui contenait des informations sur les vaccins, les banques de congés et les armes en leur possession. En plus, on y retrouvait aussi à l'intérieur un testament prêt à servir en cas de décès.

Baillonette.jpg (31293 bytes) La baillonnette que vous voyez ici était fichée au bout de la carabine que les alliés appelaient la « enfield ». C'est un souvenir donné par un copain qui faisait partie du Régiment de la Chaudière.
Carnet.jpg (47918 bytes) À gauche, un carnet militaire que Monsieur Auger a ramassé sur le cadavre d'un Allemand. Il servait à des fins similaires au pay book des soldats alliés. On peut y lire que l'Allemand s'appelait Volbert et qu'il était membre de « l'unité de défense », le Schutzstaffelet, mieux connu sous le sigle SS.  Volbert est né en 1916 à Cologne, une ville située en l'Allemagne, tout proche de la Belgique.
SS.jpg (35027 bytes) Ce poignard SS appartenait à l'Allemand que l'on a vu sur l'image précédente. Si on l'examine attentivement, on se rend compte que la lame est usée et qu'il a dû servir à toutes sortes d'usage.
Parade.jpg (37137 bytes) Voici un couteau de parade allemand que Marcel Auger a pris sur le cadavre d'un officier allemand.

Comme vous le réalisez sans doute, la deuxième guerre mondiale a été un événement qui a bouleversé la vie de millions de personnes. Je ne vous ai montré qu'une infime partie de cette tragédie, en me basant sur le témoignage d'un vétéran encore vivant, Monsieur Marcel Auger.


La photo décrivant la France en 1940 et celle de l'opération « Overlord »
ont été prises dans Microsoft Encarta 99

Retour

 Retour