Le Grand train de la francophonie à Vancouver
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Un départ heureux sous un ciel gris…

Angeley-Marie Bonenfant


Dimanche 15 août

Nous étions une centaine à braver le froid, la pluie et le vent pour assister aux célébrations du départ du Grand train de la francophonie, à Vancouver. Je dis bien braver, parce qu'avec le temps qu'il a fait en ce dimanche 15 août, nous nous serions mieux sentis emmitouflés dans nos draps de lits d'hôtel. Mais rien, cette journée-là, ne pouvait empêcher francophones et francophiles d'assister aux concerts et aux activités prévus dans le cadre du départ du Grand train, qui traversera au cours des 17 prochains jours le Canada d'ouest en est.

 

Une bande d'irréductibles francophones venus d'un peu partout au Canada se sont donc tous retrouvés à la gare de Vancouver, vendredi avant-midi, pour saluer et encourager ceux qui prendront part au périple transcanadien. Il y avait des Franco-Colombiens, des Québécois, des Franco-Ontariens, des Franco-Manitobains et des Acadiens. Pour l'occasion, il y a eu des spectacles de chant, de l'animation et des kiosques d'information. Tous semblaient y avoir trouvé leur compte, du plus grand au plus petit.

Le départ du train s'est fait sans bavure, vers 19 h. Le capitaine, le grand manitou, Malcolm Andrews de Via Rail, a averti l'équipage du Grand train qu'un petit détour devra être fait dû à un déraillement survenu tout près de Clearwater. Il anticipait au moment du départ un léger retard. Qu'à cela ne tienne, le périple est intéressant, les membres à bord enthousiastes, le défi est invitant. Destination : Edmonton.

Lundi 16 août

Eh bien, nous avons pris du retard. Le déraillement nous a retardés de 12 heures. Nous avons dû passer une autre nuit à bord du train. Une chance que l'équipe de VIA était chaleureuse. La nourriture à bord du train était très bonne.

Malheureusement, nous n'avons pas pu travailler sur le site Internet, le train n'ayant pas de connexions appropriées.

Sébastien et Guillaume vont devoir passer la nuit dans un autre wagon. Il y a trop de monde dans les quatre wagons réservés pour la francophonie. Dommage, on les verra demain.

Grégoire Pagé, le président de Richelieu, raconte des blagues à profusion. Mais où les repêche-t-il donc toutes?

La gang travaille fort. Surtout les jeunes de Radio-Jeunesse.

On a passé à travers les Rocheuses. C'était de toute beauté, féerique. Bien sûr nous nous sommes tous précipités pour prendre des photos.

 

Le train a eu de la difficulté à bien adhérer sur les rails entre les villes de Golden et Banff. On a dû attendre l'arrivée d'un autre train qui est venu mettre du sable sur la voie pour que l'adhésion se fasse mieux.

Nous sommes tous crevés. Étrange, on n'a fait que manger, boire du champagne et parler. On peut croire que l'inactivité épuise.

Mardi 17 août

6 h : Nous nous sommes tous levés de bonne heure. Nous arriverons bientôt à Edmonton. Nous avons hâte de commencer notre journée.

10 h : Les sept journalistes ont bien été accueillis par l'agente, Pierrette Jutras, une femme « hyper sympathique » qui est originaire de Drummondville, au Québec.

10 h 30 : Edmonton est vraiment une belle ville. Il y a des arbres partout. Dans les bureaux du ministère du Patrimoine canadien on a eu droit à une vue exceptionnelle de la ville. Plusieurs d'entre nous se sont jetés à corps perdu à la recherche de sujets intéressants à couvrir… On ne fait pas que s'amuser dans ce voyage.

18 h : Une superbe fête à la gare. L'Association multiculturelle de l'Alberta nous a préparé un buffet. Après trois assiettes, j'en redemandais encore…

21 h : Retour à l'hôtel. Plusieurs d'entre nous étaient pas mal fatigués. Guillaume en a profité pour aller chez sa soeur qui réside à Edmonton depuis 18 ans. Certains d'entre nous sommes allés dormir. Les autres ont fêté au centre-ville. Je ne vous dis pas lesquels...


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