Le Grand train
de la francophonie
  Programme de mentorsÉditions précédentes
Branche-toi sur RDRBoîte à outilsProgramme de mentorsDans la salle de classeÉditions précédentesCe NuméroPage d'accueil
Boîte à outilsDans la salle de classeCe Numéro


L'école française à Yellowknife

Angeley-Marie Bonenfant


La construction de l'école Allain St-Cyr, à Yellowknife a terminé cet été. Ce fut pour la communauté francophone des Territoires du Nord-Ouest (T.N.-O.), la concrétisation d'une vingtaine d'années d'effort.
Cette école, qui offre une éducation en français de la maternelle à la neuvième année, s'adresse aux enfants francophones de la capitale des T.N.-O. Selon la gestionnaire et responsable des langues officielles au ministère du Patrimoine canadien à Yellowknife, Lise Picard, cette nouvelle école est un pas de plus dans la bonne direction pour les Franco-Ténois. Le taux d'assimilation des francophones dans les T.N.-O. dépasse les 57 %. Pour préserver leur langue et leur culture, il a été impératif de mettre sur pied une école permanente de langue française.

 

Grâce à l'initiative d'un comité de parents des élèves, de la commission scolaire publique (YK1) et grâce à l'entrée en vigueur de la Loi sur les langues officielles des T.N.-O., en juin 1984, l'école a pu voir le jour. Yellowknife étant le bastion francophone des Territoires du Nord-Ouest -- 70 % d'entre eux résident dans cette ville --, il a été tout à fait justifié de situer l'école Allain St-Cyr à cet endroit. Lorsqu'on a rencontré Lise Picard à la gare de Winnipeg, elle a précisé que la mise sur pied de cette école était nécessaire pour assurer la pérennité de la francophonie dans le Nord. « Avec les francophones qui sont venues s'établir dans les Territoires, il fallait s'assurer de placer leurs enfants dans une école francophone pour qu'ils ne perdent pas leur langue… »

Avant la construction de l'école Allain St-Cyr, l'enseignement en français se faisait dans des roulottes.


Retour

 Retour