Pas besoin de passer une année complète à
Montréal pour comprendre qu'elle est la ville canadienne
la plus multiculturelle qui soit. À l'instar de Toronto,
elle est composée d'une mosaïque d'ethnies en plus
du fait qu'elle soit bilingue. Son centre est bouillonnant et
la saison estivale est presque pas assez longue pour contenir
ses nombreux festivals. |
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Un de ceux-ci est le Festival
des films du monde que la journaliste de Radio-Jeunesse,
Christine Arbour, a eu la chance de couvrir. La jeune reporter
originaire de la Gaspésie a rencontré Monsieur
Henry Walsh, directeur des communications du Festival. Christine
a demandé à Monsieur Walsh quelle est la place
des films francophones au sein du Festival. Il a répondu
que la « place des productions françaises est très
importante » malgré le fait que la « langue
ne soit pas un critère de sélection ». Aussi,
le festival, grâce à un outil technologique très
avancée, est en mesure d'assurer « que tous les
films présentés soient disponible en version sous-titrée
française ». C'est pour eux une occasion unique
de promouvoir la langue de Molière sur le plan international
car le cinéma est au fond « un langage universel
».
Monsieur Walsh a été invité par Christine
a exprimer sa vision personnelle de la francophonie. Il a dit
qu'elle est pour lui « une richesse exceptionnelle »
mais « qu'elle est en danger ». En comparant le français
déclinant avec l'espagnol qui connaît un taux de
croissance positif, il croit « qu'il faut être vigilant
» sinon la perte de notre langue commune s'inscrit dans
le spectre du possible. |