Catherine Martineau |
La coalition québécoise pour le contrôle
du tabac, avez-vous déjà entendu ce nom quelque
part? Moi, jamais avant que ne me soit transmis un texte de Louis
Gauvin, un des coordonnateurs de ce mouvement. Le texte s'intitulait
: « Combattre le tabagisme chez les jeunes ».
Tabac, jeunes, cigarettes sont des mots que l'on entend souvent
dans les médias ou encore dans le répertoire des
sermons parentaux. Monsieur Gauvin faisait mention dans son article
des inefficaces campagnes de sensibilisation auprès des
jeunes et également du nombre croissant de fumeurs. Il
mentionne que nous, les jeunes, associerions la cigarette à
l'indépendance et à la rébellion contre
l'autorité. C'est peut-être vrai... Tout dépend
de l'opinion que nous avons sur le sujet. Pour ma part, je vais
vous dire franchement ce que j'en pense. |
Je me dois de dire la vérité : comme une majorité
de jeunes j'ai déjà essayé de fumer, mais
jamais je ne prendrai la décision de fumer. Je crois que
c'est un choix que chacun doit faire. Tout est une question de
jugement. Moi, j'ai fait ce choix pour plusieurs raisons. Entre
autres, parce que je crois que c'est bien cher payer quelques
bouffées de fumée. Chèrement payé
en argent mais également de notre santé. Pour citer
monsieur Gauvin : « C'est le seul produit sur le marché
qui tue lorsqu'il est utilisé exactement selon les directives
des fabricants ». Les campagnes de sensibilisation nous
énumèrent souvent tous les risques pour notre santé,
mais les connaissons-nous vraiment, savons-nous ce qu'ils signifient?
Connaissons-nous les conséquences des maladies entraînées
par la cigarette?
J'ai fréquemment entendu des gens répondre à
tous ces risques : « Faut ben mourir de quelque chose ».
Je répondrai à ceux-ci que la vie comporte assez
d'épreuves difficiles et qu'il est totalement stupide
de s'infliger des souffrances supplémentaires. De plus,
ces conséquences ne toucheront pas que vous, mais aussi
d'une façon ou d'une autre vos proches. Je veux dire par
là qu'ils vous épauleront dans la maladie ou encore
seront eux-mêmes malades à cause de votre fumée
secondaire. Voilà pour ce qui est de ma réponse
aux insouciants qui disent : « Faut ben mourir de quelque
chose ». |
|
Toutefois, je sais pertinemment que tous les fumeurs ne raisonnent
pas comme cela et j'en suis heureuse. Je respecte leur choix,
mais leur suggère fortement de reconsidérer cet
aspect de leur vie. J'ai lu quelque part que « les choix
que nous faisons guideront la vie que nous mènerons ».
Tâchons donc de faire les bons choix... |