La relève artistique francophone en Colombie-Britannique
se porte bien merci. En fait, si on reprend les paroles exactes
de la porte-parole du Conseil culturel artistique de la province,
« ça fleurit » comme c'est pas possible
« Il y a eu un véritable essor au cours des deux
à trois dernières années, affirme Isabelle
Longnus, la directrice générale du conseil. On
voit de plus en plus d'artistes francophones à Vancouver
et à travers la province. C'est une véritable éclosion
.»
Donner une visibilité aux artistes franco-colombiens n'est
pas une tâche facile
il faut du temps et de la persévérance.
Madame Longnus, qui est elle-même une compositrice-interprète,
s'enthousiasme à l'idée que les efforts déployés
par le conseil portent finalement fruit. Les artistes francophones
commencent peu à peu à se bâtir une carrière
en Colombie-Britannique et à être reconnus, raconte-t-elle.
« Nous faisons de la promotion pour les artistes, explique
Isabelle. Nous leur offrons des ateliers sur la chanson, nous
les aidons via nos différentes infrastructures
»
Il était temps que ça bouge, finit-elle par laisser
entendre. |
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Mélonai Brisdon et Patrice Gélinas, deux jeunes
chanteurs francophones de 28 ans, bénéficient des
services offerts par le Conseil culturel artistique de la Colombie-Britannique.
Selon eux, chanter en français sur les terres d'une province
majoritairement anglophone est un privilège. Rencontrés
tous les deux lors du départ du Grand train de la Francophonie
à Vancouver, ils ont insisté sur les mérites
de la langue française.
« Je suis fière d'être Franco-Manitobaine,
raconte Mélonai, qui réside en Colombie-Britannique
depuis sept ans. Pour moi, c'est très important de conserver
ma langue. » « Il faut garder notre langue et il
faut préserver notre culture », insiste-t-elle.
Patrice, lui, ne voit pas dans quelle autre langue il aurait
pu chanter. « Ma langue maternelle est le fraçais.
Je la trouve belle et riche. C'est tout à fait normal
que j'en fasse ma langue d'expression. » |