19 août
Lors de cette émission de 275 allô/275ado,
les jeunes de Régina et des alentours (vivant sur une
ferme) se sont exprimé sur la vie au pensionnat du Collège
Mathieu (établissement francophone situé à
Gravelbourg) et la vie à la ferme. |
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Sur le premier thème, René a mentionné:
« J'aime mon collège, je peux rencontrer des amis
pour la vie! ». La radio étudiante permet d'accroître
davantage l'utilisation du français. Simon, un des animateurs
de radio, s'explique: «Je parle de danses, d'activités
et de sports. La radio du Collège, on peut l'entendre
dans tout Gravelbourg. »
La vie à la ferme est difficile pour plusieurs des
jeunes de l'émission. Ils ont mentionné les levés
matinaux et le travail physique fatiguant, comme ramasser les
roches dans les champs. Par contre, la ferme offre aussi des
plaisirs comme ceux de conduire des tracteurs, selon plusieurs.
Les distances entre les fermes semblent limiter les interactions
entre voisins. «C'est tranquille, il n'y a pas d'étrangers
aux alentours» a mentionné Christine. Simon a dit
en parlant de sa maison, « Elle est à trois kilomètres
de la prochaine ferme et à 45 kilomètres de l'école.
» Un seul parmi une quinzaine de jeunes vivant sur les
fermes a affirmé vouloir devenir agriculteur.
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Un jeune violoniste a mentionné qu'il avait peur de la
perte du français en Saskatchewan. À la question
posée aux jeunes par l'animatrice : «Le français
pourrait-il disparaître (à Régina et les
environs)? », Johanne a répondu que non. Selon elle:
« La société continue de faire des activités
en français. » Dickeya dit: « Beaucoup de
personnes parlant le français ne l'oublieront pas ». |
Le Collège Mathieu a développé un système
de points, donnant à la classe qui s'est le plus démarquée
dans la fréquence des conversations françaises
un voyage de fin d'année. Professeure, Léane Michaud
a dit: « Il y a certains jeunes qui ont été
écoeurés de la pression pour parler français.
On veut encourager les élèves à s'encourager
eux-mêmes. On veut que les jeunes se disent entre-eux:
parlez en français! » Elle poursuit: «on a
eu une génération qui a travaillé fort pour
la construction des écoles francophones. Le français,
c'est plus que le parler, c'est de (le) vivre. »
20 août 1999
Les Fransaskois étaient bien éveillés à
l'émission d'aujourd'hui. Pour la première discussion,
le sujet pour les jeunes était ce qu'ils avaient vus durant
leur vacances. On pouvait entendre les jeunes parler des montagnes
rocheuses de l'Ouest canadien, de la tour Eiffel, du camping
ou de la Ronde à Montréal. Lors du jeu musical,
quelques-uns semblaient bien connaître les artistes locaux,
comme les frères Marchildons. |
Brenna a récité un texte
sur l'importance des arts dans le francophonie. |
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