ARTS ET SPECTACLES

I could read the sky au Festival international nouveau cinéma nouveaux médias
par Julie Mosetti-Geoffrey, CEGEP Saint Laurent, Saint-Laurent QC

La 29e édition du FCMM (Festival international nouveau cinéma nouveau média) se tient à Excentris, à la Cinémathèque québécoise, au Musée Juste pour rire et au nouvel espace Sat du 12 au 22 octobre 2000.

Lorsque je suis entrée dans l’établissement d’Excentris pour la première fois, je me suis dis « Wow, le cinéma du futur ! ». Et lorsque je me suis assise dans la salle et que le film a commencé tout de suite, sans bandes-annonces et avec un plan de deux minutes d’une colline verte, je me suis dis « Enfin un film qui va sortir de l’ordinaire! ». En sortant de ce film, ma réaction a plutôt été « C’était trop long (3 heures!), ennuyant et, câline que j’ai mal au dos à cause des sièges. » Le cinéma parallèle Excentris, c’est différent... et ça dépend des goûts!

Au cours du festival, je suis allée voir I could read the sky de Nicola Bruce. C’est l’histoire d’un vieil homme qui vit dans une chambre de Londres. ll raconte sa jeunesse passée sur la côte ouest de l'Irlande et son voyage qui l’a mené à Londres, un voyage entre deux mondes complètement différents. Un film de 86 minutes (ça sera donc moins long que l’autre!)

Primo, imaginez-vous donc que ce film en version anglaise devait avoir des sous-titres français, mais il semble qu’ils les aient oubliés; disons que l’anglais d’Angleterre était un peu difficile à comprendre... une chance que je ne suis pas allée voir SUZHOU qui est un film chinois et qui promet aussi des sous-titres français!

Secundo, j’avais le goût de découvrir le film numérique parce que je trouve que ça donne un bel effet dans les vidéo-clips. Nicola Bruce voulait donner aux effets spéciaux une visée artistique, mais ce n’est pas du tout réussi. Le problème c’est qu’avec la nostalgie du vieux monsieur qui nous parle pendant tout le film de son beau pays qui lui manque, on voulait tous voir le beau paysage de l’Irlande. Au lieu de ça on a un tourbillon d’images superposées de ses souvenirs. Le pire c’est que pendant tout le film, il se dit : « Stop remembering ». En effet, le public était aussi ennuyé que lui parce que plusieurs sont partis au beau milieu du film et on entendait bâiller à tous les coins de la salle.

Finalement, je crois quand même que le festival reste un bel événement et je vous conseille d’aller voir d’autres films que I could read the sky. Un petit conseil: restez bien droits sur votre siège sinon je vous promets un beau mal de dos!

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