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Des journalistes victimes de leur métier
Une population en danger

par Karine Lévesque, École polyvalente Nicolas-Gatineau, Gatineau QC

Dans tous les pays du monde, le métier de journaliste est dangereux. Même ici au Canada, dans un pays dit libre, dire son opinion comporte des risques.

En 1999, il y a eu trente-six journalistes qui ont été tués dans le monde. Ce qui équivaut au double de l’année précédente. Il y a donc eu plus de gens qui sont morts parce qu’ils pratiquaient leur métier.

Monsieur Pierre Francoeur, éditeur du Journal de Montréal, affirme que “personne n’est à l’abri du crime organisé. Tant la population que les journalistes.” Il a fait cette déclaration à la suite de l’attentat qui a failli coûter la vie au journaliste Michel Auger. La question que nous devons nous poser est la suivante: la population est-elle consciente qu’une attaque contre la presse menace la liberté de chacun?

Le président du Conseil de presse du Québec, Michel Roy, a voulu dénoncer la tentative de meurtre sur Michel Auger: “C’est un journaliste qui reçoit le coup, mais c’est toute la profession journalistique qui est attaquée.”

Le nombre de journalistes morts, emprisonnés, agressés ou torturés ainsi que le nombre de journaux censurés, suspendus ou interdits restent liés à la situation politique de chaque pays. Ainsi, la liberté de presse est inexistante dans plus de vingt nations qui comptent près de deux milliards d’êtres humains. Elle n’existe vraiment que dans une trentaine d’autres pays regroupant moins d’un milliard d’habitants.

Sources:

Le journal de Montréal
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