Les Autos
par Gr. 09 étudiant, Collège St-Alexandre, Gatineau, Quebec

D'année en année, des voitures de toutes sortes sont produites mondialement. Au Canada, comme partout ailleurs, nous consommons naïvement ces véhicules, et cela à un rythme croissant.

Nous savons que les gaz à effets de serre, en petites quantités, sont essentiels à notre survie et à celle des organismes vivants sur la terre; ils empêchent la congélation de la planête. Un des ces gaz est le dioxyde de carbone, gaz produit par les émanations des véhicules motorisés. Ce gaz peut s'avérer très néfaste s'il est présent en trop grande quantité dans l'atmosphère. Déjà, nous constatons ses impacts sur notre climat qui ne cesse de se réchauffer. Mais nous les consommateurs, que faisons-nous pour améliorer la situation? Nous achetons! Des petits, des gros, des sportifs, des coupés, des cabriolets, alouette! Sachez que le CO2 n'est qu'un des nombreux gaz produits par la combustion de l'essence, je ne parle pas de ceux qui détruisent la couche d'ozone, ou qui entraînent la destruction d'écosystèmes, je ne parle pas non plus de la pollution par le bruit. N'oublions pas le brouillard enfumé (smog), résultant en majeur parti de l'automobile. à Je parle de toutes les conséquences néfastes sur la santé et sur l'environnement que nous avons découvert jusqu'à maintenant et de tous celles que nous allons sûrement découvrir dans un avanir rapproché. Il s'agit de ces réalités qui sont prises à la légère par la majeure partie de la population. Les seules choses à quoi nous pensons, pour lesquelles on sacrifierait notre existence, c'est la croissance économique et la satisfaction de nos besoins. Mais à quel prix?

Certaines solutions sont aujourd'hui envisagées pour contrer les effets nocifs provenant en grande partie de l'automobile. Par exemple, certaines grandes compagnies, comme Honda et Toyota, ont conçu des voitures hybrides, moitié moteur à combustion interne, moitié moteur électrique, une solution intelligente. Mais en tant que consommateurs, nous ne voyons aucun avantage à polluer moins, et que ces grandes compagnies ne sont pas intéressées à perdre de l'argent, le marché des voitures non polluantes ne s'est pas diversifié ni étendu. Regardez les Européens, s'ils achètent des voitures minuscules qui consomment et polluent moins, ce n'est pas à cause du conscience écologique qu'ils le font, mais parce que l'essence y coûte plus de deux dollars du litre.

En gros, (mais pas en conclusion, car cet épisode est loin d'être conclu), je pense qu'à moins d'une catastrophe, la population ne se décidera jamais à faire un grand pas pour la prévention de la pollution. C'est aux états de le faire, on doit confronter les grandes compagnies, les obliger à prendre des mesures anti-polluantes, surtaxer les modèles non conformes, pour faire grimper le prix des voitures et ainsi décourager les acheteurs. Ou encore plus simple, surtaxer le prix du pétrole, pour décourager les producteurs d'automobiles. Le gros bout du bâton repose dans les mains des dirigeants, ils se doivent d'émettre des lois et de les faire respecter, ensuite, peut être apprendrons-nous à être réaliste, à utiliser d'avantage les transports en commun et même le vélo, pourquoi pas.

Je propose aux sceptiques, qui croient dur comme le fer que leur auto n'est pas un danger pour l'environnement, de passer une heure ou deux enfermés dans leur garage, avec celle-ci en marche, je ne pense pas qu'ils m'en donneront des nouvelles.


  



Retour à la Une